Louise Misha met en avant la féminité. C’est une entreprise dirigée par des femmes et à majorité féminine. Au commencement, Louise Misha est née de l’envie de Marie, la créatrice, d’habiller ses nièces. Et puis la ligne femme est arrivée. Une marque imaginée par des femmes, pour des femmes.

 

" Chez Louise Misha les femmes sont au centre de tout, tout simplement. Elles sont nos inspirations, nos muses, nos clientes … "

 

La cause des femmes et des violences qui leur sont faites nous touche profondément, c’est donc tout naturellement que nous avons décidé de nous engager auprès de Solidarité femmes. Le soutien financier que nous pouvons leur apporter aide en particulier les femmes à se reloger avec leurs enfants afin de s’éloigner des violences.

Une collaboration sur le long terme

Nous avons mené une première collaboration avec Solidarité Femme en juin 2020: Nous avons collecté 10% de nos ventes durant un mois, ce qui nous a permis de reverser 11074€ à la Fédération. Ce succès nous a donné envie de faire les choses à plus long terme. Envie de rencontrer ces femmes qui se battent pour en aider d'autres. Envie de mieux comprendre de quelle manière nous pourrions nous rendre utiles. 

 

Nous avons rencontré Béatrice (directrice du centre d’accueil « L’Escale » qui héberge les femmes victimes de violence), Florie, (chef de service à « l’Escale »), Khadija (directrice administrative et financière) et Perrine, qui s'occupe des mécénats chez Solidarité Femmes. Quatre femmes fortes, engagées et passionnantes avec qui nous avons échangé de longues discussions sur leurs actions.

 

Aujourd’hui nous sommes le 25 novembre. C'est la Journée Internationale pour l'Élimination de la Violence contre les Femmes. Aussi nous avons décidé de lancer en cette date symbolique notre seconde collaboration avec la Fédération en lui reversant à nouveau 10% de nos ventes durant un mois.

Sur le Terrain

La plupart du temps les femmes arrivent au centre par la ligne d’écoute nationale que la Fédération gère : le 3919. Ensuite, elles sont reçues par un binôme, une travailleuse sociale et une psychologue spécialisée.

"Le principe va être de travailler sur la déconstruction des violences conjugales, 

sur les stratégies de protection, sur comment partir de chez soi."

Il faut savoir qu’en moyenne 70% des femmes ont des enfants et ces derniers sont malheureusement pour elles un point d’ancrage à vie avec l’auteur de violences. Il y a des lois. Lorsqu’une femme a des enfants, l'auteur de violences reste le père des enfants. Donc il faut mettre les enfants et leur mère en protection tout en s’adaptant aux lois. 

La Fédération et d’autres associations ont tendance à dire : protéger la mère c’est protéger l’enfant mais certaines lois sont un peu plus compliquées à mettre en place donc il faut bien connaitre ces parties-là. C'est grâce à la Fédération Solidarité Femmes et à sa compétence juridique que les choses peuvent avancer à ce niveau.

La violence ne prend pas de repos

Cette année, avec le confinement les requêtes ont explosé. ! Les familles étaient confinées, ce qui rendait le départ des femmes encore plus difficile. Et il faut savoir que toutes les femmes victimes de violences ne partent pas, certaines sont « résignées à vivre avec les violences ».

 

Pendant le confinement beaucoup ont pensé qu’il était difficile de fuir. Elles ont imaginé qu’à l’extérieur tout était bloqué alors que l'association a continué de fonctionner. C'est pour cette raison qu'il est important plus que jamais de parler de ce problème car cette année trop de femmes ont été isolées.